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Elisa Sergent présente Le voyage de Tohé

Dernière mise à jour : 14 nov. 2023


Elisa Sergent
© Françoise Benoit

Elisa Sergent va-t-elle revenir dans une quotidienne de TF1 ? On lui a posé la question, puisqu'elle interprétait le rôle de Valérie (la mère de Souleymane).

Elle se produit sur scène dans Le voyage de Tohé, un spectacle à découvrir en famille qu'elle nous présente.

Le premier jour du 6e festival international du film fantastique de Menton, l'actrice s'est aussi confiée à Télétoile sur le privilège d'être membre du jury.


Qu’est-ce que ça fait de faire partie du jury, même si le festival n’a pas encore commencé ?

"C'est un grand plaisir et une grande curiosité."


Aviez-vous déjà fait partie d’un jury ?

"D'un jury d'école de théâtre oui, mais de films non."


La sensation est similaire ?

"Ca va être encore autre chose. On verra ce soir. J'aurais certainement du trac de parler sur scène, parce qu'apparemment on doit se présenter. Il y a surtout l'adrénaline de voir les films qui vont être proposés, d'en discuter avec les autres membres du jury. Je l'attends avec impatience."


Vous n’appréhendez pas de devoir choisir entre différents films et acteurs pour remettre des prix ?

"Quand je les aurai vus. On sera titillés par se dire "lui il est vachement bien, lui aussi...", s'il y a des grosses hésitations. Pour l'instant je ne me pose pas la question. J'ai envie d'avoir un regard neutre, de profiter des projections et de voir comment je les ressens."


Dans votre état d’esprit, vous êtes moins stressée de venir à un festival en tant que juré que pour présenter un film ?

"En tant que juré c'est plus cool évidemment. L'enjeu est complétement différent. Présenter un film, c'est avoir le trac de savoir comment on va être reçu. Franchement en tant que jury, ce ne sont pas les mêmes sensations. C'est plus détendu."


La responsabilité de devoir remettre des prix ne vous tracasse pas ?

"Non ça me fait plaisir. On va faire plaisir à quelqu'un donc ça va. Je vous dirai ça après."


J'aimerais revenir en arrière sur Demain Nous Appartient et Ici Tout Commence. Pouvez-vous nous dire si vous allez revenir, si c'est une possibilité ?

"Si je le savais, je n'aurais pas le droit de le dire. Pour l'instant ce n'est pas d'actualité. J'adore mon personnage, donc évidemment les portes sont ouvertes en fonction du scénario. Je sais que les deux séries ont de belles audiences et que le public est très attaché au personnage. C'est toujours avec beaucoup d'émotion que j'ai des témoignages hyper touchants. Ca a été diffusé il y a un an maintenant. Les gens ont une mémoire des personnages qui est vraiment émouvante. On verra, l'avenir nous dira."


Vous n’avez pas trouvé ça bizarre de revenir dans un premier temps dans la peau du sosie de Valérie, en sachant qu’elle n’était pas morte contrairement à ce qu'Antoine pensait ?

"Pour le sosie, il n'y avait pas du tout la trame de l'histoire qui concernait Valérie, donc je ne savais pas comment ça allait évoluer derrière pour elle. Je trouvais ça hyper intéressant d'être dans un autre personnage, d'essayer de moduler ma voix différemment, puis de voir le trouble des spectateurs aussi. Ils se demandaient si c'était la même ou pas. On a essayé de proposer autre chose au maquillage et à la coiffure. Ca a amené une nouvelle intrigue autour de ce personnage et après de revenir en tant que Valérie c'était hyper chouette aussi."


Qu’avez vous pensé de l’intrigue sur la disparition de Valérie, qui était difficile à suivre pour les téléspectateurs ?

"C'est la force des intrigues d'emmener le spectateur sur une ligne qu'on pense suivre, et puis finalement on bifurque vers autre chose. En général, les intrigues sont assez riches de ce côté là, pour surprendre justement. C'est vrai que le personnage s'est retrouvé en Algérie, c'était une chouette séquence à tourner d'ailleurs, l'échouage et le sauvetage. Après ça a pris du temps pour que le personnage revienne, mais ce sont les scénaristes qui ont préféré parler d'autres personnages en attendant. C'était un grand plaisir de revenir, avec tout le mystère que ça apporte. Il y a peut-être encore du mystère à développer plus tard, je ne sais pas."


La confusion était ressentie par certains téléspectateurs mais pas par vous.

"Je n'ai pas le même ressenti du fait que je sais ce que je tourne, donc je n'ai pas la surprise de recevoir l'histoire. C'est donc un peu particulier oui."


Vous mettez en scène Le voyage de Tohé. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer ?

"C'est une vraie surprise. C'est une pièce de théâtre pour les enfants. Je la reprends le 23 novembre à Paris, dans un théâtre qui s'appelle Le Mélo d'Amélie d'ailleurs. Quand mon fils était en CP, la maîtresse a demandé de lire un poème. Je trouvais les poèmes très littéraires et beaux. J'avais envie de fantaisie, et je me suis dit tiens je vais essayer de les créer. J'ai écrit 5 strophes qui sont dans mon spectacle. J'ai mis du temps à le développer et puis il est venu naturellement, les chansons, des beaux messages sur le vivre ensemble, la tolérance. Il est très bien reçu par les enfants, c'est agréable."


Pour l'instant ce spectacle est joué à Paris, mais y aura-t-il une tournée dans toute la France ensuite ?

"Normalement je fais le festival d'Avignon l'été prochain, dans un chouette lieu. C'est en pourparlers. Ca veut dire que ça amènera une tournée derrière. Le fait de faire Avignon veut dire que dire que les villes viennent voir des spectacles et choisissent. J'aimerais bien l'emmener en tournée oui."


Pouvez-vous nous raconter un peu l'histoire ?

"C'est pour les 3-6 ans. C'est l'histoire d'un petit ballon troué. Je voulais que ce soit un personnage qui représente l'enfant qui est dans la cour de récréation souvent un peu seul et moqué. Là c'est lui qui va faire un voyage extraordinaire. Un avion passe parce que c'est les vacances, il se retrouve tout seul dans la cour de récré. L'avion l'emmène faire un voyage jusqu'au désert du Sahara. C'est un voyage sur la découverte de l'autre, l'acceptation des différences. Il va rencontrer un dromadaire, un serpent, puis il va y avoir évidemment des péripéties. C'est vraiment pour offrir de l'envie, de la curiosité de l'autre, parce que je trouve que les gens ont du mal à se découvrir sans apriori. Avec ces personnages qui ne sont pas des humains, ça ouvre un nouveau regard sur les autres. Les enfants le prennent avec leurs émotions, les parents à notre niveau. Je trouve ça hyper intéressant qu'ils viennent ensemble voir ce spectacle."


Avez-vous envie de poursuivre votre carrière dans la mise en scène ?

"J'ai envie d'écriture, alors ça c'est quand même une grande aventure d'écrire quelque chose, de mettre en scène. J'ai composé avec Sandra Gaugué, qui a fait des arrangements musicaux magnifiques. On verra plus tard. J'ai des histoires dans ma tête, j'ai envie de faire des choses. Je suis très contente en tant que comédienne, donc ça se fera mais je ne sais pas quand."


Avez-vous d'autres projets dont vous pouvez nous parler ?

"Je vais tourner dans un moyen métrage de Guillaume Desjardins qui s'appelle Toxique, sur une relation fille mère. Je ne fais pas la mère. Ca parle de la famille et de ces relations qui peuvent être ambiguës et noyer un enfant. Ca va être un beau projet. J'ai tourné dans le long métrage de Julian Naceri qui s'appelle Jackpot. C'était un plaisir de venir sur son premier long. Pour l'avenir, on verra en fonction des castings."


Merci beaucoup d'avoir accepté de venir au festival de Menton.

"C'est un plaisir. J'ai hâte de découvrir tout, le travail des autres, de voir leurs univers, leurs façons de filmer, les histoires qu'ils ont envie de raconter. J'ai une grande impatience de découvrir tout ça."

Elisa Sergent
© Françoise Benoit


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